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SoSoir: Pourquoi est-il si difficile de trouver l’amour en 2025 ?

06-12-2024

Dans un monde où le swipe domine les rencontres, Sigrid Schelstraete, directrice de Jade & Jules en Belgique et matchmakeuse, redonne à la quête amoureuse ses lettres de noblesse. Elle nous détaille son métier et nous éclaire sur les critères recherchés par la gent masculine et féminine quand il s’agit d’amour.

 

Article rédigé par SoSoir

Jade & Jules Logo

« Une relation épanouissante ne se résume pas à une photo ou une bio bien rédigée », explique Sigrid Schelstraete, à la tête de Jade & Jules en Belgique. À mille lieues des algorithmes des applis de rencontre, son travail de matchmakeuse repose sur une approche humaine et sur-mesure : « Nous combinons psychologie, empathie, expertise relationnelle et un vaste réseau pour connecter les bonnes personnes ». L’objectif ? Faire gagner pas mal de temps et d’énergie aux clients, qui n’ont plus à trier eux-mêmes une liste de profils interminables et gérer des conversations sans fond.

 

Découvrez en vidéo notre interview de Sigrid Schelstraete pour comprendre pourquoi il est si difficile de trouver l’amour en 2025 ? La vidéo de l’interview 

 

Le processus débute par un entretien approfondi où Sigrid cerne les besoins et les attentes de ses clients. « Je veux comprendre qui est la personne, ses valeurs, sa personnalité, ses attentes en amour, et ce qu’elle recherche chez un partenaire. J’aide mes clients à identifier les priorités dans leur recherche, par exemple les traits de caractère, leurs aspirations dans la vie, leurs valeurs et à distinguer les désirs ‘essentiels’ des préférences ‘secondaires’ », explique-t-elle.

Puis vient le moment de l’analyse : « Il ne s’agit pas seulement de trouver des points communs, mais aussi d’identifier les différences enrichissantes ». Jade & Jules liste sa base de données, mais pas que. L’entreprise fait ce que l’on appelle du « headhunting » pour leurs clients. Ils collaborent avec neuf bureaux en Belgique et 82 bureaux à l’international pour faire du networking, ils se rendent aussi à des conférences et événements pour tenter de dénicher le ou la partenaire idéal.

Les imprévus du coeur

Bien sûr, il ne s’agit pas d’une science exacte. « Il faut savoir que l’être humain est tout à fait imprédictible », tempère Sigrid. « J’ai récemment organisé une rencontre qui semblait être le match parfait, du moins sur papier. Lui était sous le charme, mais ce n’était pas réciproque. En creusant, elle m’a avoué qu’il la faisait trop penser à son père avec qui elle entretenait une relation très compliquée. Elle projetait ses sentiments négatifs sur lui. Ce sont des choses qui arrivent. Nous ne sommes pas des robots et nous avons toutes et tous notre bagage émotionnel. Si une rencontre ne fonctionne pas, j’aide le client à en tirer des conclusions et à garder une attitude positive ».

L’objectif étant tout de même de trouver l’âme sœur, Sigrid et ses cupidons 3.0 prodiguent leurs conseils pour aborder le mieux possible le premier rendez-vous, gérer le stress, ou encore gagner en confiance en soi. « Pour des clients qui sortent d’une longue relation et qui n’ont plus l’habitude des rencontres amoureuses, le monde du dating ressemble parfois à une jungle qui rend mal à l’aise ». La matchmakeuse rappelle néanmoins qu’il n’y a pas d’âge pour trouver l’âme sœur, les attentes sont simplement différentes. « Une personne de 45 ans cherche souvent une relation fondée sur la stabilité, la confiance et le soutien mutuel, plutôt que sur la passion intense. Cependant, les plateformes de rencontres traditionnelles ne sont pas toujours adaptées à cette tranche d’âge, ce qui rend la recherche plus difficile pour eux. »

Quelles différences entre les hommes et les femmes dans les critères de recherche ?

Mais que cherchons-nous au juste ? Selon le sexe, la réponse varie. « Les hommes ont tendance à accorder plus d’importance à l’apparence physique, tels que la beauté du visage, la silhouette, les cheveux longs… Ils recherchent souvent des partenaires qui apportent la féminité, le soutien et la compréhension. Les hommes peuvent valoriser l’humour, mais plus comme un moyen de rendre la relation agréable ». Pour les femmes, c’est plutôt la stabilité et l’ambition du partenaire qui priment, perçus comme les signaux d’une capacité à fournir un soutien sur le long terme.

« Elles évaluent aussi les caractéristiques physiques, mais souvent dans un contexte de ‘charisme’ et de confiance. La taille, par contre, est un critère physique récurrent. 69 % des femmes ne veulent pas sortir avec un homme plus petit, tandis que 55 % des hommes n’ont pas de problème à sortir avec une femme plus grande ». D’expérience, les femmes accorderaient plus d’importance à l’intelligence émotionnelle, à la capacité d’écoute et à la compatibilité dans les valeurs et les projets de vie. Les hommes, quant à eux, apparaissent souvent plus flexibles, ils s’adaptent plus facilement aux désirs de leurs partenaires pour vivre une relation heureuse.

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